En 1963, le comptable britannique Edward Craven Walker invente la lampe à lave. On pense qu’il a repéré le concept d’un liquide en mouvement à l’intérieur d’un cylindre de verre en regardant un sablier bouillonner sur la cuisinière d’un pub dans le Dorset. Walker a travaillé des années pour perfectionner la conception et la formule chimique de la lampe, qui sont désormais un secret commercial.
La lampe est constituée d’un mélange d’huile et de cire à l’intérieur d’un cylindre en verre transparent. Une ampoule située sous le cylindre chauffe les liquides, les faisant se dilater et monter. La « lave » la moins dense monte vers le haut et est transportée par les bulles de gaz qui se forment dans le pétrole. Les bulles de gaz transportent des gouttes d’eau à travers la « lave », qui retombent ensuite au fond de la lampe. Ce cycle se répète encore et encore, fascinant les spectateurs.
Bien que la composition chimique spécifique de la lampe à lave soit exclusive, elle peut contenir des distillats de pétrole et des cires d’acides gras ainsi qu’une variété de colorants ou de colorants. La « lave » peut également être traitée avec des ingrédients antigel pour augmenter la vitesse à laquelle elle se réchauffe.
La lampe à lave est conçue pour fonctionner de manière optimale à une température ambiante moyenne de 20 à 25 degrés Celsius (58 à 77 degrés Fahrenheit). Il faut environ deux à trois heures pour que les fluides se réchauffent et atteignent leur plein effet, après quoi les spectateurs sont hypnotisés par le lent mouvement de la « lave » de formes et de tailles variées. Bien que la lampe à lave puisse être utilisée comme source de lumière, elle est souvent utilisée pour créer une ambiance et servir de sujet de conversation intéressant. lampe à lave